Événements urbaine.ch
Le Locle, capitale suisse du street art - 06 mai 2022
Julien Lovey, Mobilité piétonne
A l’initiative du Luxor Factory, les murs de la Ville du Locle s’animent au fil des mois et des années. L’occasion pour une quinzaine de participant.e.s de (re)découvrir Le Locle et de partager leurs expériences et impressions.
Les Promenades de Jane, ou Jane’s Walk, ont lieu chaque premier week-end de mai dans des centaines de villes dans le monde. Cette manifestation est organisée en l’honneur de Jane Jacobs, militante nord-américaine qui s’engagea pour la conservation de quartiers à échelle humaine dans les années 1960.
Compte rendu
Le vendredi 6 mai, au départ de la Place du 1er Août, les participant.e.s se sont arrêté.e.s devant une dizaine de fresques de l'exomusée pour en apprendre plus sur les artistes et leurs oeuvres, partager leurs anecdotes et connaissances et observer les rues d'un autre oeil.
Un apéritif offert par la Ville après 1h30 de déambulations à permis de revenir sur ce qui avait été observé et de continuer les conversations dans l'Hôtel de Ville, lui-même un édifice remarquable que certain.e.s découvraient pour la première fois de l'intérieur.
Au vu de l'enthousiasme général, gageons que cette soirée a donné des envies de revenir pour découvrir l'autre moitié des fresques du parcours !
Visite de l'ancienne usine ZODIAC - 09 février 2022
- Intervention de Nicole Decker, cheffe de l‘Office du logement du canton de Neuchâtel ;
- Intervention de Youri Jubin, architecte communal ;
- Intervention de Annette Schmid, ACTIVA S.A., propriétaire ;
- Visite des nouveaux logements de la Zodiac.
Fondée en 1882 par Aristide Calame, la marque Zodiac fut l’un des fleurons de l’horlogerie. En 1951, un immeuble imposant voit le jour, surplombant la gare et l’ancienne Ville. Lors de sa construction, les maçons, dit-on, ressemblent à «des marins [...] suspendus entre ciel et terre». En 1997, face à la crise, la société arrête son activité.
Vingt ans plus tard, le bâtiment de la Zodiac renaît de ses cendres!
Grâce à des passionnés de patrimoine et à l'architecte Cédric Schärer, la friche industrielle se transforme alors en immeuble intergénérationnel. La mixité d’usage, appartements avec encadrement ou standard, stimulera les liens entre les générations !
Reflet et d’une ville et d’une société en mutation, ce chantier et ces appartements se présentent désormais à vous.
Compte rendu
Le mercredi 9 février 2022, une trentaine de personnes sont venu découvrir les logements finis de l’ancienne fabrique de montres Zodiac.
Fondée en 1882 par Aristide Calame, la marque Zodiac fut l’un des fleurons de l’horlogerie. En 1951, un immeuble imposant voit le jour, surplombant la gare et l’ancienne Ville. Lors de sa construction, les maçons, dit-on, ressemblent à «des marins [...] suspendus entre ciel et terre». En 1997, face à la crise, la société arrête son activité.
Vingt ans plus tard, le bâtiment de la Zodiac renaît de ses cendres!
Grâce à des passionnés de patrimoine et à l'architecte Cédric Schärer, la friche industrielle se transforme alors en immeuble intergénérationnel. La mixité d’usage, appartements avec encadrement ou standard, stimulera les liens entre les générations !
Reflet et d’une ville et d’une société en mutation, ces appartements se présentent désormais à vous.
A la suite d'un accueil par Cédric Drupraz, Conseiller communal en charge de l’urbanisme, Nicole Decker, cheffe de l‘Office du logement du canton de Neuchâtel a entretenu l'assistance de la politique du logement du Canton et de la planification médico-sociale.
Ensuite, Youri Jubin, architecte communal, a abordé les enjeux du développement vers l'intérieur dans le cadre de la loi sur l'aménagement du territoire (LAT) et les sujets de densification, requalification et construction vers l'intérieur dans le contexte neuchâtelois.
Malheureusement, Annette Schmid, d'ACTIVA S.A. n'a pu être présente tel qu'initalement annoncé dans le programme.
Les personnes présentes ont eu le plaisir de visite les nouveaux logements de la Zodiac avant de conclure l'après-midi par un apéritif ensoleillé.
Democracy Day 15.09 - 15 septembre 2021
A l'occasion de la Journée Internationale de la Démocratie du 15 septembre 2021, urbaine.ch a organisé un "Mur des souhaits" en ville de Neuchâtel.
Les passants ont pu s'exprimer librement et sans contrainte sur la démocratie locale et ses outils. Chacun.e a pu prendre connaissance des souhaits des autres, les compléter ou amender ou proposer ses idées propres.
Vous pouvez retrouver un aperçu de la journée en vidéo.
Rencontre des associations pour le développement durable - 07 novembre 2020
LargescaleStudio
En commun
Ethos Animation
Les Ateliers C
Les FMR
Le Landeron Après Demain
GRAMU (de l'Université de Neuchâtel)
AED (de l'Université de Neuchâtel)
Semaine de la durabilité (de l'Université de Neuchâtel)
Sens'Egaux
Ichtus
Coopérative alimentaire Chez Emmy
Héros Ordinaires
Bénévolat Neuchâtel
Les Incroyables Comestibles
Compte rendu
La première rencontre des associations neuchâteloises pour le développement durable s’est déroulé en mode virtuel, le samedi 7 novembre. Initalement prévu sous la forme d'un rallye ouvert au public avec un parcours pour découvrir une vingtaine d'associations aux alentours de Neuchâtel, l'événement a dû être revu sous la forme virtuelle en raison de la pandémie.
Cette manifestation visait à construire des ponts entre les différents partenaires, leur donner un espace de visibilité, développer l’intelligence collective et créer de nouvelles synergies.
Une douzaine d'association a pu se présenter devant une trentaine de participants. Puis, un WorldCafé, facilité par diverses organismes experts en la matière, a permis à l'ensemble des participants d'échanger sur trois thématiques inhérentes aux associations: le bénévolat, le finanement et la communication.
Des pistes de réflexion et des solutions ont été soulevées lors de cette rencontre.
Pour répondre aux besoins des associations, une prochaine rencontre est prévue en 2021, cette fois-ci en présentiel.
- Le bénévolat
- Le financement dans les associations
- La communication des associations
La rencontre en résumé - vidéo
Energie solaire. Comment faire ? - 29 octobre 2020
Raphaël Domjan, Eco-explorateur
Stefano Benagli, Délégué à l’énergie Neuchâtel
Prof. Genoud, HES-SO Valais
Compte rendu
La Ville de Neuchâtel, dans le cadre de son programme pour la transition énergétique, veut soutenir considérablement les propriétaires de maisons ou d'immeubles d'habitation qui aimeraient passer à l'énergie solaire photovoltaïque.
Afin de facilité les démarches administratives pour obtenir des subventions, elle lance un projet d'aide financière et d'appui à la décision, baptisé « Energie solaire – comment faire ». La Ville, en partenariat avec GROUP-IT de la HES-SO, accompagne les propriétaires dans toutes leurs démarches et va jusqu'à leur soumettre les meilleures offres personnalisées auprès de prestataires certifiés.
Une première séance d'information a été organisée à l'attention des propriétaires de bâtiment à Corcelles-Cormondrèche, Neuchâtel, Peseux et Valangin, le jeudi 29 octobre 2020 en ligne.
Visite de l'ancienne usine ZODIAC - 24 septembre 2019
Cédric Dupraz, Conseiller communal
• Réhabilitation du patrimoine industriel en ville du Locle Jean-Marie Cramatte, Architecte communal
• Politique cantonale pour la création de logements avec encadrements
Nicole Decker, cheffe de l’Office du logement
• Les défis de la rénovation de la Zodiac, visite de chantier Cédric Schärer, Architecte
Fondée en 1882 par Aristide Calame, la marque Zodiac fut l’un des fleurons de l’horlogerie. En 1951, un immeuble imposant voit le jour, surplombant la gare et l’ancienne Ville. Lors de sa construction, les maçons, dit-on, ressemblent à «des marins [...] suspendus entre ciel et terre». En 1997, face à la crise, la société arrête son activité.
Vingt ans plus tard, le bâtiment de la Zodiac renaît de ses cendres!
Grâce à des passionnés de patrimoine, la friche industrielle se transforme alors en immeuble d’appartements adapteés aux seniors.
Reflet et d’une ville et d’une société en mutation, ce chantier et ces appartements se présentent désormais à vous.
Compte rendu
La treizième manifestation organisée par urbaine.ch s’est tenue dans un lieu plutôt insolite : le chantier de l’ancienne fabrique de montres Zodiac. Chantier exceptionnellement ouvert au public, la manifestation a connu un grand succès avec près de 70 participants. Des portes ouvertes devraient être organisées en 2020 pour permettre à tous une visite des logements finis.
Accueillis par Cédric Drupraz, Conseiller communal en charge de l’urbanisme, les participants ont pu en apprendre davantage sur les enjeux urbains des friches industrielles. L’élu est satisfait de voir l’intérêt des promoteurs pour ces objets patrimoniaux laissés à l’abandon plusieurs dizaines d’années. En effet, après le Phare, rue de la Côte, et l’Angelus, rue Alexis-Marie-Piaget voici la troisième réhabilitation de friche industrielle en ville du Locle.
Jean-Marie Cramatte, Architecte communal de la Ville du Locle, a proposé aux participants une lecture historique de l’architecture en Ville du Locle. Sa présentation, nous a permis de parcourir les différents courants architecturaux (Sonnenbau, hygiéniste, fonctionnalisme) qui ont marqué l’empreinte urbaine du Locle et dans lequel s’inscrit le bâtiment de la Zodiac construit en 1951.
Présentation
Nicole Decker, cheffe de l‘Office du logement du canton de Neuchâtel, a quant à elle, détaillée les enjeux démographiques qui ont conduit le canton à prendre des mesures importantes pour la création de 1800 logements avec encadrement pour 2030. Par logement avec encadrement il faut comprendre logement adapté pour les séniors. Équipements et accessibilités adaptés aux personnes à mobilité réduite, les séniors bénéficieront également d’un accompagnement social et médical. Proche de l’hôpital et de la gare, et proposant une vue à couper le souffle, la réhabilitation de la Zodiac va permettre de répondre avec qualité à une partie de ces besoins (seuls 20 appartements seront proposés dans le bâtiment).
Présentation
Enfin Cédric Shärer, l’architecte responsable des travaux a présenté les différentes étapes pour la réhabilitation de cet objet patrimonial. L’architecte a privilégié les grandes perspectives et les vues offertes par le bâtiment à son origine. Aussi certains éléments, comme la cage d’escalier ne seront pas transformé pour laisser la marque de l’ancienne affectation industrielle. Le nom de la Zodiac figurera toujours sur la façade du bâtiment. Le bâtiment comprendra 4 logements et une partie commune pour chacun des 5 étages. Les appartements sont organisés autour d’un noyau lumineux permis par les grandes fenêtres des anciens ateliers.
Présentation
Reportage Canalalpha
La soirée en image_ Crédit photo Thalie Rosseti
Promenades urbaines - 02 juin 2018
Promenades urbaines
Ville du Locle
Cédric Dupraz, Conseiller communal, Président Dicastère de l'Urbanisme de la Mobilité durable et de l'Agglomération (DUMA);
Jean-Marie Cramatte, Architecte communal;
Ian Forrer, Responsable environnement
Neuchâtel
Ville de Neuchâtel
Fabien Coquillat, Architecte-Urbaniste communal;
Coopérative d'en face
Le Locle
La promenade urbaine du Locle a permis à ses participants d’appréhender avec un nouveau regard certains lieux-clés de la ville, autour d’une approche centrée sur les questions de durabilité. Les participants étaient accompagnés de MM. Jean-Marie Cramatte, Architecte communal, Ian Forrer, Responsable environnement et Cédric Dupraz, Conseiller communal, Président Dicastère de l’Urbanisme de la Mobilité durable et de l’Agglomération (DUMA).
La promenade a démarré en bas de l’ascenseur urbain qui relie la gare du Locle à la ville. Ce lieu accueille également la nouvelle place du 1er août, dont les festivités pour l’inauguration coïncidaient avec la date de cette promenade. M. Cramatte a accueilli les participants avec une présentation de l’organisation et des différentes évolutions morphologiques de la ville du Locle, et des problématiques qui en découlent. La question de la mobilité est notamment évoquée, en lien avec la nouvelle Place du 1eraoût, qui constituera le nouveau centre des transports publics de la ville du Locle.
Les participants se sont par la suite rendus au quartier des écoles, à proximité du bâtiment CIFOM. Ils ont pu ici monter sur le toit du collège des Jeanneret, dont l’architecture est fortement inspirée des principes édictés par Le Corbusier, pour y admirer les panneaux solaires recouvrant la toiture. M. Forrer a alors décrit le fonctionnement et la productivité de ces 4'200 m2 d’installations solaires réparties sur plusieurs bâtiments. Cette étape a également permis aux participants de s’intéresser quelque peu à la morphologie de ce quartier, qui se différencie, notamment par son élargissement, du reste de la ville.
La troisième étape du parcours a emmené les participants devant l’Hôtel de Ville, où ils ont pu en apprendre davantage sur les réflexions qui ont conduit au réaménagement de cette place, qui a rendu l’espace aux piétons.
La promenade a ensuite continué à l’est de la gare, avec la présentation de la rue du Crêt-Vaillant, où les aspects architecturaux historiques ont pu être admirés. Les explications de l’Urbaniste communal se sont également attardées sur la qualification de « rue résidentielle », qui, via une limitation de la circulation et du stationnement, offre aux habitants de la rue une qualité de vie appréciable. La réhabilitation de certains bâtiments, avec notamment l’implication des habitants via une coopérative, a également été évoquée.
Enfin, la promenade s’est terminée par le retour des participants à la Place du 1er août, où ils ont pu profiter d’un apéritif et des festivités prévues pour l’inauguration du lieu.
Neuchâtel
La promenade neuchâteloise a mis l’accent sur une visite des quartiers pionniers dans les énergies renouvelables ainsi que sur les nouveaux projets de Vieux-Châtel en compagnie des représentants de la Coopérative d’en face, de Fabien Coquillat, Architecte-Urbaniste de la Ville de Neuchâtel et de Aude Boni, Cheffe de projets à l’association Ecoparc.
Au départ de la promenade numérique dédiée à l’énergie et l’urbanisme durable, Mme Boni a rappelé les objectifs de la plateforme urbaine.ch : informer la population des projets de développement durable mis en place dans leur ville et permettre le dialogue entre les acteurs qui font la ville de demain. En inscrivant ces visites dans le cadre de la Semaine européenne du développement durable, cela aura permis de rappeler l’importance des objectifs globaux visés par l’Agenda 2030 de l’ONU, organisés autour de 17 objectifs, dont le numéro 11 vise directement le développement durable des villes.
Après une introduction sur l’urbanisme durable et l’origine du quartier Ecoparc, Fabien Coquillat a conduit les participants vers le quartier de Vieux Châtel pour présenter l’historique qui aura conduit les anciennes serres de la Ville à devenir les futurs terrains d’accueil de l’immeuble d’habitation de la Coopérative d’en Face. Yves Froidevaux, vice-président de la Coopérative d’en face a complété cette présentation en montrant comment, suite au concours d’architecture lancé par la Ville, ils se sont lancé dans l’aventure poue réaliser un immeuble aux standards énergétiques ambitieux, Minergie P, et d’accepter d’opter pour un choix de mobilité durable en décidant d’une réduction drastique du nombre de place de parking par rapport à leurs logements. Très vite les présentations se sont transformées en discussions avec le public, très intéressé à comprendre les étapes qui ont permis de relever tous ces défis.
En contre bas, à la rue de Vieux-Châtel, Fabien Coquillat, a présenté les nouvelles mesures d’aménagement mise en test pour réduire la vitesse et le trafic du quartier. En accord avec les ambitions portées par les futurs habitants de la Coopérative pour réduire au maximum le trafic motorisé, les autorités souhaitent montrer aux habitants actuels les effets des mesures choisies (réduction du nombre de places de parc et réduction de la vitesse dans la zone). En effet, au lieu d’imposer un changement définitif, ces manières d’introduire des mesures permettent aux habitants de s’approprier le changement et d’y réagir en meilleure connaissance de cause. Pour la Ville, il s’agit d’affiner au mieux les mesures pour un meilleur confort et meilleurs utilisation des lieux par les habitants.Enfin, la promenade s’est achevée au jardin Anglais autour d’un apéritif convivial et de discussions animées.
La promenade du Locle en image
La promenade de Neuchâtel en image
Espaces publics - 30 novembre 2017
Urbaine.ch a proposé un événement en duplex à Neuchâtel et au Locle pour réfléchir et discuter de la qualité de vie dans nos villes, de l'attractivité des centres-villes et de la convivialité des espaces publics.
Les événements ont eu lieu en duplex au Locle, au café de l'ancienne Poste et à Neuchâtel à la Boissonerie de 17h30 à 19h. Les conclusions de la soirée ont été partagées en simultané entre les deux lieux.
Dans l'après-midi les premières réflexions pouvaient être suivies en compagnie de nos invités sur la radio RTN.
Compte rendu
Les deux manifestations simultanées ont permis de faire la connaissance d'acteurs du terrain, commerçants, riverains, associations culturelles et politiques. Ces personnes investies, entreprenantes et motivées nous ont montré qu'il est possible d'agir directement pour améliorer la qualité de sa rue et de son quartier. A travers ces différents témoignages on reconnait que d’agir a ses lots de peines et de difficultés, mais que les victoires sont collectives, les bénéfices partagés au-delà du cercle des investis, et qu’il s’agit souvent là de belles rencontres humaines, voire la naissance de grandes amitiés.
Des messages positifs de personnes qui s'engagent pour l'attractivité, le dynamisme et la bonne humeur de leur environnement ont été ressenti par le public, qui ont commenté dans les questionnaires de satisfaction des retours encourageants ("redonne le moral"; "sujet proche de nous"; "(...) qui nous concerne directement"; "positif pour l'avenir de la ville";"l'importance de l'investissement de personnes dans les projets non lucratifs"; "nous devons nous tourner vers l'avenir avec tous les neuchâtelois"; "Constructif et positif pour l'avenir").
Le public a pu exprimer des idées "à chaud" pour leur centre-ville, les voici:
Zone piétonne rue du Seyon
Plus d’animations, un vrai marché de Noël, à l’extérieur promenade Osterwald
Un marché de Noël en extérieur au bord du lac
Civisme des fêtards (on pourrait leur apprendre, comme à Genève, de ne pas hurler quand d’autres doivent dormir à minuit).
Centre-ville 100% piéton, agrandissement de la zone piétonne (jusqu’au jardin Anglais, le château…etc.)
Zone pour l’art spontané
Faire une zone piétonne (ressorti à Neuchâtel et au Locle)
Plus d’espace pour la mobilité alternative à la voiture
Plus d’animations
Programme
A la Boissonerie, rue du Neubourg - Neuchâtel
VIDEOS
Association Neuchâtel Centre
BALKKON
Les incroyables comestibles 1 et Les incroyables comestibles 2
Table-ronde
Fin du duplex
A l'auberge de l'Ancienne Poste - Le Locle
VIDEOS
Table-ronde partie 1
Table-ronde partie 2
Table-ronde partie 3
Table-ronde partie 4
Oasis des villes, oasis des champs - 10 septembre 2016
Visites commentées par Michel Blant, biologiste, Jean-Marie Cramatte, architecte communal, et Steven Quiquerez, géographe (bureau RVB)
La Chaux-de-Fonds - Cases vertes dans le damier chaux-de-fonnier
Visite commentée par l’architecte du patrimoine et le responsable secteur vert du Service des espaces publics de La Chaux-de-Fonds
Neuchâtel - Rendez-vous au jardin des thermes
Visites commentées par le Service des parcs et promenades de la Ville de Neuchâtel et par l'Office cantonal du patrimoine et de l'archéologie
L'équipe d'urbaine.ch était présente lors de la 23ème édition des Journées Européennes du Patrimoine (JEP) dans les Villes de Neuchâtel, de La Chaux-de-Fonds et du Locle pour trois visites sur l'urbanisme durable.
Les trois visites s'intègrent dans la thématique 2016 des JEP à savoir "oasis des villes - oasis des champs" qui soulève la question cruciale de la densification urbaine et des conséquences de l'étalement sur nos paysages. La forte croissance démographique des villes et agglomérations suisses ces dernières années ont eu pour conséquence d’accroitre la pression exercée sur le patrimoine construit et sur les parcs et jardins.
Les visites proposées dans cette édition 2016 mettent l’accent sur les lieux demeurés libres de construction et l’ensemble des espaces interstitiels qui apparaissent comme des refuges, des oasis de quiétude. Comme le soulignent les conservateurs du patrimoine des cantons romands « C’est ce type d’espaces, fragments rares et fragiles – mais non moins indispensable à la qualité de vie au sein de nos villes contemporaines - que la présente édition des Journées se propose d’appréhender. ».
Après les visites « Du Marai s à l’ écoquartier » au Locle ; « Cases vertes dans le damier chaux-de-fonnier » à La Chaux-de-Fonds ; et « Rendez-vous au jardin des thermes » à Neuchâtel, l’équipe d’urbaine.ch a offert aux participant-e-s un apéritif convivial pour discuter des projets d’urbanisme durable des villes et du canton.
Accès direct au programme neuchâtelois : www.ne.ch/jep
Du marais à l'écoquartier
Agglomération Neuchâtel 2050 - 15 avril 2016
La grande agglomération Neuchâtel 2050 : vision futuriste, provocante ou réaliste?
Pierre Feddersen, Feddersen & Klostermann, Zurich;
Matthias Armengau, AWP, Paris.
Modérateur: Mathias Froidevaux
Philippe Carrard, Urbaniste communal, Ville de La Chaux-de-Fonds;
Cédric Dupraz, Conseiller communal en charge de l’urbanisme, l’environnement, la mobilité et les affaires sociales, Ville du Locle;
Armand Blaser, Conseiller communal en charge du développement territorial, des mobilités et culture, Commune de Val-de-Ruz;
Dominique Bourquin, Aménagiste cantonal, Service de l’Aménagement du Territoire, Canton de Neuchâtel.
Lors des dernières votations le peuple neuchâtelois a plébiscité la stratégie mobilité 2030 proposée par le canton, message très clair en faveur du développement du réseau cantonal et de l’intensification des connexions entre les différentes régions neuchâteloises. Et plus généralement, quels sont les défis que les pôles urbains et le canton devront relever ces prochaines décennies dans un contexte favorable au développement durable ? Par exemple, comment concilier les objectifs énergétiques de la société à 2000 Watts et un développement économique compétitif ? Comment répondre à la pression démographique tout en préservant les paysages et en évitant le mitage du territoire ?
Les invités de cette table ronde vous présenterons leurs visions politique et stratégique, évoqueront les défis économiques, environnementaux et sociaux à relever pour 2050 et les solutions qu’ils proposent.
Compte rendu
La dernière table ronde organisée par urbaine.ch s’est déroulée dans le cadre du Salon de l’Immobilier Neuchâtelois (SINE-2016), lors de la première journée de l’architecture et de l’urbanisme organisée par le Salon.
Environ 70 personnes se sont déplacées aux patinoires du Littoral pour suivre le débat. Un écran géant et d’autres écrans disposés à différents endroits du salon ont permis au plus grand nombre de suivre en direct les discussions des 7 personnalités invitées à débattre de leurs visions d’avenir.
Mathias Froidevaux, journaliste et homme de communication, comme il aime lui-même se qualifier, a animé la table ronde. Ses premières questions ont été destinées aux représentants politiques. Olivier Arni, Cédric Dupraz et Armand Blaser se sont exprimés sur leur vision politique 2050 à l’échelle de leur ville et plus globalement sur celle de agglomération de l’échelle cantonale. Le représentant cantonal, Dominique Bourquin, a exposé ses vues sur la politique cantonale suivie actuellement et une vision à plus long terme (cf vidéo SINE 2016 – Agglomération Neuchâtel 2050 première partie).
La parole a ensuite été donnée aux professionnels de l’architecture et de l’urbanisme, Philippe Carrard, urbaniste de la Ville de La Chaux-de-Fonds, Pierre Feddersen, architecte du bureau Zurichois Feddersen & Klostermann et Matthias Armengaud architecte et paysagiste du bureau Parisien AWP. Ils ont exprimé leurs avis sur les éléments importants qui devraient être considérés pour les grands projets urbains d’avenir. Ils ont montré les avantages de penser à l’échelle de l’agglomération, notamment en terme de rentabilité financière. Ils ont aussi fait passer quelques mise en garde sur les manières de récolter et d’utiliser les données statistiques dans les différents scénarios d’avenir et les différentes projections 2050, sur la mise en cohérence des projets urbains entre eux, dans le temps et dans l’espace, et enfin des trésors du paysages et du patrimoine à valoriser et les « cadeaux » que représentent la part « inutilisée » de chaque grand projet (cf vidéo SINE 2016 - Agglomération Neuchâtel 2050 deuxième partie).
La table ronde était précédée d’une présentation intitulée : « Neuchâtel 2050 : Retour dans le futur » des architectes Sylvain Dubail et David Begert sur une proposition originale et utopiste pour l’avenir des transports neuchâtelois, et a été poursuivie par un Pecha Kucha avec 6 architectes de renom (toutes les informations sur les pages du SINE).
A l’issue de la première journée de l’architecture et de l’urbanisme du SINE 2016, Les responsables du Salon et de urbaine.ch ont offert un apéritif pour achever cette journée de manière conviviale, poursuivre les discussions de manière informelle et permettre aux acteurs de cette première édition de se rencontrer.
SINE 2016 AGGLOMERATION NEUCHATEL 2050 1ère partie - VIDEO
SINE 2016 AGGLOMERATION NEUCHATEL 2050 2ème partie - VIDEO
La table ronde en images
Mobilité Neuchâteloise durable ? Parlons-en ! - 12 novembre 2015
Intervention de Laurent Favre, Conseiller d'Etat, sur les enjeux de la mobilité dans le Canton de Neuchâtel.
Intervention de Christine Gaillard, Conseillère communale, sur la démarche participative de la ville de Neuchâtel "Centre et gare - mobilité et espaces publics".
Mot de la fin, Veronika Pantillon, Présidente du Grand Conseil.
Céline Vara, Membre de la Commauté d'Intérêts pour les Transports Publics (CITRAP).
Charles Constantin, Membre de la direction de la Chambre Neuchâteloise du Commerce et de l'Industrie (CNCI).
Alain Marguet, Président de l'Amicale des Frontaliers.
Bernard Saucy, Président de l'association de quartier Paddock-Morgarten.
Modération, Laurent Bonnard, journaliste.
Les villes de La Chaux-de-Fonds, de Neuchâtel, du Locle et l'association Ecoparc ont invités les citoyens et les usagers des transports à un apéro-débat le 12 novembre passé au Musée International d'Horlogerie à La Chaux-de-Fonds de 18h30 à 21h20.
Au total 148 personnes ont fait le déplacement pour discuter de l’avenir des transports et des stratégies politiques à mettre en œuvre pour le canton.
Après un apéritif animé de petits ateliers de discussion en groupes, les invités on pu écouter le point de vue du Canton sur les enjeux de la mobilité neuchâteloise durable avec le Conseiller d’Etat Laurent Favre, puis un exemple de démarche participative qui a lieu à Neuchâtel, avec la Conseillère communale Christine Gaillard.
Une table ronde de représentants des usagers (habitants de quartier, usagers des transports publics, industriels, commerçants des réseaux de mobilités, frontaliers) s’est exprimée sur la situation actuelle des transports et sur leurs espoirs pour l’avenir. Le débat, orchestré par Laurent Bonnard, a permis de revenir sur des suggestions issues des ateliers, mais également de questionner les élus sur leurs positions.
Le mot de la fin a été donné à la première citoyenne du canton, la Présidente du Grand Conseil, Veronika Pantillon.
Nous avons compilés les images, vidéos et enregistrements son de la soirée sur cette page. N'hésitez pas à laisser vos impressions et vos commentaires en bas de page grâce à l'outil disqus.
Découvrez votre ville autrement ! - 13 juin, 4 septembre et 5 septembre 2015
Des promenades commentées dédiées à l’urbanisme durable
Cédric Dupraz, conseiller communal en Ville du Locle en charge de l’urbanisme, de l’environnement, de la mobilité et des affaires sociales; Jean-Marie Cramatte, architecte de la Ville du Locle.
La Chaux-de-Fonds - 4 septembre 2015, 18h00 à 20h00
Philippe Carrard, urbaniste de la Ville de La Chaux-de-Fonds; Denis Clerc, architecte de la Ville de La Chaux-de-Fonds.
Neuchâtel - 5 septembre 2015, 10h00 à 11h30
Olivier Arni, conseiller communal en Ville de Neuchâtel en charge de l’urbanisme, l’économie et l’environnement; Olivier Neuhaus, architecte-urbaniste de la Ville de Neuchâtel.
Laissez-vous guider et Découvrez votre ville autrement!
Les promenades commentées d'urbaine.ch se sont achevées le samedi 5 septembre à Neuchâtel, après un passage dans les villes du Locle le 13 juin, et de La Chaux-de-Fonds le 4 septembre. Ces promenades ont permis à nos citoyens de (re)visiter une partie de leur ville accompagnés de ceux qui la produisent, à savoir les architectes - urbanistes des villes et les représentants politiques. L’objectif de ces promenades a été de stimuler le dialogue entre d'un côté les citoyens et usagers des villes, et de l'autre côté les techniciens et politiques, concepteurs de ville qui n’ont que très peu souvent l’occasion de se cotoyer et d’échanger.
Ces rencontres ont aussi été l’occasion de revenir sur un certain nombre de projets présentés dans la galerie : Espaces publics en réseau, Place du Marché, Quartier le Corbusier, Place de la Gare, Quartier Ecoparc, Microcity, Passerelle du Millénaire ; et de valoriser les deux promenades numériques du Locle et de Neuchâtel.
Pour vous donner un aperçu de ces promenades nous avons compilé quelques images des trois promenades découvertes.
Inauguration et promenade commentée au Locle, samedi 13 juin 2015
Cédric Dupraz, Conseiller communal en charge de l'urbanisme, de l'environnement, de la mobilité et des affaires sociales, nous a accueilli à l'évènement conjoint d'inauguration de la promenade numérique dédiée à l'urbanisme durable et d'inauguration du Remontoir.
Jean-Marie Cramatte, architecte communal, a ensuite présenté l'historique de la Place de la Gare, de la gare, et des aménagements publics qui permettent de lier la place au coeur de la ville. Pour un aperçu vous pouvez visionner la vidéo du premier poste de la promenade numérique intitulé La gare, porte d'entrée de la ville.
Après la partie officielle d'inauguration nous sommes descendu au pied du remontoir pour apprendre plus sur cette nouvelle interface de transports publics de la ville que représente la Place du 1er août. Poste 2 Ascenseur urbain et Place du 1er août.
Arrivés Place du marché, nous avons achevé cette matinée autours d'un verre pour poursuivre les discussions de manière décontractée. Pour en savoir d'avantage sur les projets de la Ville du Locle, nous vous invitons à consulter nos pages projets Espaces publics en réseaux, Col des Roches et Quartier les Malpierres, et surtout d'aller tester la promenade numérique!
Promenade de La Chaux-de-Fonds, vendredi 4 septembre 2015
Départ au belvédère de la tour Espacité, accueillis par Messieurs Clerc et Carrard, respectivement architecte et urbaniste communal, qui nous ont offert un premier exposé sur la forme de la Ville, son rapport avec la nature et surtout son lien profond avec l'horlogerie, qui en font une ville différente des autres.
Place de l'Hôtel de Ville, ses balcons, ses fonctions, et ses conflits d'usages.
Denis Clerc est Architecte communal de la Ville depuis 1982, il témoigne des développements de la ville et des nombreux projets menés en trente ans de carrière.
Petit clin d’œil pour cet exemplaire unique de bâtiment arrondi dans l'ensemble en damier tracé par Charles-Henri Junod en 1835. Ce bâtiment est a proximité immédiate de la Place du Marché.
L'ancienne Place du Stand a été rebaptisée Place des Brigades internationales en 2003 en hommage aux personnes engagées dans la guerre d'Espagne, l'occasion, entre autres, pour nous expliquer toutes les subtilités géométriques du plan Junod, dont la règle des 15 mètres: 15m de largeur de bâtiment, 15m de jardin, 15m de route et trottoir, et même 15m de hauteur!
Au Parc de l'Ouest nous avons pu discuter des qualités artistiques de la statue Louis Chevrolet, qu'il faut comprendre comme un négatif du pilote et constructeur automobile suisse, doté d'un éclat particulier, enchanteur les nuits de ciel étoilé, mais qui ne fait clairement pas l'unanimité.
Philippe Carrard nous raconte les différentes étapes du réaménagement de la Place de la Gare, de la démarche participative de 2008 et des actuels travaux qui s'achèveront avec un peu d'avance très prochainement. N'oubliez pas de consulter la page galerie dédiée à cette Place.
Avant de partir pour un apéritif bien mérité au parc des Crêtets, Philippe Carrard nous retrace l'historique de création du nouveau quartier Le Corbusier sur les anciennes friches ferroviaires et des diverses négociations qui ont eu lieu avec les CFF. Mais pour en savoir plus, il vous suffit de consulter la page dédiée au quartier Le Corbusier.
Départ au belvédère de la tour Espacité, accueillis par Messieurs Clerc et Carrard, respectivement architecte et urbaniste communal, qui nous ont offert un premier exposé sur la forme de la Ville, son rapport avec la nature et surtout son lien profond avec l'horlogerie, qui en font une ville différente des autres.
Place de l'Hôtel de Ville, ses balcons, ses fonctions, et ses conflits d'usages.
Denis Clerc est Architecte communal de la Ville depuis 1982, il témoigne des développements de la ville et des nombreux projets menés en trente ans de carrière.
Petit clin d’œil pour cet exemplaire unique de bâtiment arrondi dans l'ensemble en damier tracé par Charles-Henri Junod en 1835. Ce bâtiment est a proximité immédiate de la Place du Marché.
L'ancienne Place du Stand a été rebaptisée Place des Brigades internationales en 2003 en hommage aux personnes engagées dans la guerre d'Espagne, l'occasion, entre autres, pour nous expliquer toutes les subtilités géométriques du plan Junod, dont la règle des 15 mètres: 15m de largeur de bâtiment, 15m de jardin, 15m de route et trottoir, et même 15m de hauteur!
Au Parc de l'Ouest nous avons pu discuter des qualités artistiques de la statue Louis Chevrolet, qu'il faut comprendre comme un négatif du pilote et constructeur automobile suisse, doté d'un éclat particulier, enchanteur les nuits de ciel étoilé, mais qui ne fait clairement pas l'unanimité.
Philippe Carrard nous raconte les différentes étapes du réaménagement de la Place de la Gare, de la démarche participative de 2008 et des actuels travaux qui s'achèveront avec un peu d'avance très prochainement. N'oubliez pas de consulter la page galerie dédiée à cette Place.
Avant de partir pour un apéritif bien mérité au parc des Crêtets, Philippe Carrard nous retrace l'historique de création du nouveau quartier Le Corbusier sur les anciennes friches ferroviaires et des diverses négociations qui ont eu lieu avec les CFF. Mais pour en savoir plus, il vous suffit de consulter la page dédiée au quartier Le Corbusier.
Promenade de Neuchâtel, samedi 5 septembre 2015
Olivier Arni, Conseiller Communal en charge de l'urbanisme, de l'économie et de l'environnement nous accueille au pied de la tour OFS pour débuter la promenade à l'entrée du quartier Ecoparc, l'occasion de rappeler la mission principale de la plateforme urbaine.ch: ouvrir le dialogue entre expert et profane de l'urbanisme. Pour en savoir plus vous pouvez visionner les vidéos de la promenade dédiée à l'énergie et l'urbanisme durable.
Olivier Neuhaus, Architecte-urbaniste de la ville depuis 1988, connait parfaitement le quartier Ecoparc, il nous retrace son histoire et ses petites anecdotes du début de la planification en 1989 aux derniers travaux pour la construction de la passerelle du Millénaire en 2013.
Le quartier Ecoparc comprend le bâtiment de l'Office fédéral de la statistique (OFS), d'anciens bâtiments transformés ainsi que de nouvelles constructions qui accueillent des logements, des lieux de travail et de commerce ainsi que plusieurs écoles : le Conservatoire de musique et la Haute Ecole Arc. Un soin particulier a été accordé à la réduction de la consommation énergétique, au choix des matériaux, au confort et à la mixité des usagers. Le réaménagement du site a reçu le prix ASPAN-SO 2007, de la section suisse occidentale de l'Association suisse pour l'aménagement national. Ce prix salue " une ville compacte et la qualité de l'espace urbain ou comment concilier densité et qualité ".
La passerelle du Millénaire apporte la touche finale au vaste réaménagement de ce quartier et crée une liaison essentielle entre deux pôles importants de la ville et les collines qui abritent à l’ouest : la gare, l’Office fédéral de la statistique, le Conservatoire de musique et la Haute Ecole Arc, et à l’est : la Faculté des Sciences de l’Université, l’école secondaire du Mail et son centre sportif. La passerelle est utilisée par les étudiants, arrivant en train, et toute la population des deux quartiers.
Les autorités ont étroitement associé les habitants et les représentants des associations de quartier au projet Microcity. Une démarche de concertation a eu lieu lors de l'élaboration du plan de quartier. Le concept de mobilité du quartier a été entièrement revu et des espaces publics ont été aménagés dans les jardins de Microcity.
La dernière étape de la promenade a été la présentation du tout nouvel écran photovoltaïque sur la façade sud du CSEM. Celle-ci fait suite à une série de développements urbanistiques de pointe: réseau de froid à distance grâce à l'eau du lac, l'installation de panneaux solaires sur le toit de Microcity et encore précédemment le développement du réseau de chauffage à distance.
La promenade s'est achevée sur un agréable apéritif qui a permis de poursuivre de nombreuses conversations entamées chemin faisant.
Energie solaire - 28 octobre 2014
Quelle place dans la ville de demain?
Enjeu politique pour les villes - Olivier Arni, Conseiller communal en Ville de Neuchâtel en charge de l'économie, de l'urbanisme et de l'environnement.
Conférences
Enjeu de l'énergie solaire - Christian Trachsel, Délégué communal à l'énergie, Ville de Neuchâtel
Intégration architecturale et urbanistique du solaire - Fabien Coquillat, Architecte communal adjoint, Ville de Neuchâtel
Solutions innovantes pour une intégration optimale du photovoltaïque en milieu urbain - Laure-Emmanuelle Perret-Aebi, Cheffe du secteur, centre photovoltaïque, CSEM
Massimiliano Capezzali, adjoint du Directeur Energy Center EPFL
Stéphanie Perregaux, Coopérative Surface Solidaire.
Modération : Laurent Bonnard, journaliste.
L’énergie solaire est actuellement en pleine expansion et les installations photovoltaïques et thermiques fleurissent sur les toits des villes. Face à cet essor, la plupart des villes établissent des cadastres solaires. Mais quel est le réel potentiel de cette production d’énergie solaire en milieu urbain? Comment gérer son développement? Doit-on privilégier une démarche individuelle ou collectiv
D’autre part, à ces enjeux techniques viennent s’ajouter des enjeux esthétiques liés au patrimoine architectural. En effet, la ville de Neuchâtel accorde une attention toute particulière à l’aspect esthétique des panneaux solaires et leur intégration dans le paysage urbain. Quelles solutions, existantes ou innovantes, peuvent être mises en place pour que cette intégration soit optimale?
Compte rendu
Cette sixième conférence- débat du cycle de conférences proposé par la plateforme urbaine.ch qui s’est tenu au CSEM a abordé le thème de l’énergie solaire et de son intégration dans le milieu urbain.Monsieur Olivier Arni, Conseiller communal en Ville de Neuchâtel en charge de l’économie, de l’urbanisme et de l’environnement a entamé la soirée en soulignant la volonté de la Ville de devenir un acteur majeur dans le domaine des énergies renouvelables et plus particulièrement de l’énergie solaire afin de contribuer au développement de solutions innovantes pour faire face aux défis politiques et énergétiques futurs.
Christian Trachsel, Délégué communal à l’énergie de la Ville de Neuchâtel a ensuite exposé l’enjeu de l’énergie solaire en soulignant son rôle dans l’atteinte des objectifs ambitieux de la société à 2000 Watts que le canton de Neuchâtel s’est fixé pour 2050. En effet, alors que la consommation finale d’énergie ne cesse de croître en Suisse, le Canton vise une réduction d’un facteur 3 de la consommation d’énergie primaire et d’un facteur 8 des émissions de CO2.
Fabien Coquillat, Architecte communal adjoint de la Ville de Neuchâtel a poursuivi la soirée en entamant le sujet de l’intégration architecturale et urbanistique du solaire. Face à l’évolution de la législation, des aspects économiques et de l’entrée sur le marché de nouveaux interlocuteurs, il est difficile pour les communes d’éviter les tensions qui naissent entre les entreprises focalisées sur leur chiffre d’affaire, les propriétaires désireux de maximiser la rentabilité de leurs installations tout en minimisant les coûts et l’administration qui voit sa marge de manœuvre diminuer. L’architecte a toutefois tenu à finir sur des perspectives positives en notant qu’en plus de l’émergence de nouvelles technologies, des directives peuvent être élaborées en parallèle à des actions de sensibilisation et un accompagnement des projets.
La présentation de Laure-Emmanuelle Perret-Aebi, Cheffe de secteur du centre photovoltaïque du CSEM, est revenue sur l’innovation présentée le matin même à la presse. Les nouveaux modules solaires développés par l’équipe de l'Institut de recherche et de développement du CSEM a pour but de participer à une intégration optimale du photovoltaïque en milieu urbain. Ces modules solaires de couleur uniforme, sans cellules ni connecteurs apparents, bien qu’ayant une productivité inférieure aux panneaux standard (10% au lieu de 16 à 18%) pourraient être intégrés à des surfaces qui autrement n’auraient accueilli aucun capteur solaire pour des raisons esthétiques. Mais il est important de relever que ce type de module devient un élément constructif à part entière (p. ex. revêtement de façade) qui accessoirement produit de l’électricité.
La soirée s’est poursuivie par une séance de questions-réponses avec le public pour laquelle Massimiliano Capezzali, Adjoint du directeur de l’Energy Center de l’EPFL et Stéphanie Perregaux, de la coopérative Surface Solidaire se sont joint aux intervenants.
En conclusion de cette soirée, les experts présents se sont accordés sur la nécessité de mettre tous les acteurs impliqués dans le secteur des panneaux solaires et de leur pose (administration, entreprises, architectes et ingénieurs) autour d’une table afin de créer un dialogue serein et constructif qui prendrait l’ensemble des intérêts et des visions en compte pour atteindre les objectifs de la Société à 2000 watts.
La soirée en image (© Alexandre Dell'Olivo)
VIDEOS
Quelques questions d'esthétique
Formation, sensibilisation et intégration
La société à 2000 watts
Nouveaux modules solaires
Réactions du public
Présentations
Enjeu de l'énergie solaire (C. Trachsel)
Intégration architecturale et urbanistique du solaire (F. Coquillat)
Modules innovants du CSEM
CSEM Photovoltaics (L-E Perret-Aebi)
Ecoquartiers - 26 juin 2014
Cédric Dupraz, Conseiller communal en Ville du Locle en charges de l’urbanisme, de l’environnement, de la mobilité et des Affaires sociales.
Conférence
Présentation de l’écoquartier Les Vergers à Meyrin
Olivier Morand, Chef du service de l’Urbanisme, des Travaux publics et de l’Energie de la Ville de Meyrin
Sophie Lufkin, Collaboratrice scientifique EPFL – ENAC – IA – LAST
Jean-Marie Cramatte, Architecte communal de la Ville du Locle
Thierry Cortes, Habitant du quartier Les Malpierres
Marie-Christine Binoux Remy, Chef de projet planification et stratégie urbaine - développement durable du Pays de Montbéliard Agglomération
Gilles Desthieux, Chargé de cours à la HEPIA, ingénieur en environnement
Un habitat à loyer modéré: rêve ou réalité?
Les avantages de la vie urbaine sont nombreux (proximité des commerces, des écoles, offre culturelle et mobilité), mais pour beaucoup de familles la campagne peut être le gage d’une vie loin des nuisances (bruits, engorgements, pollution) et l’occasion de construire un habitat de qualité.
C’est souvent dans ces contextes que sont nés les « écoquartiers », cherchant à allier construction durable et qualité de vie urbaine.
Pôle d’emploi, la ville du Locle attire quotidiennement des travailleurs suisses et français, générant son lot de nuisances liées au trafic routier. Diminuer ces dernières et faire du Locle une ville durable peut passer par le développement d’écoquartiers.
Mais comment créer de tels quartiers attractifs et conviviaux satisfaisant à des critères exigeants tout en maîtrisant les coûts pour offrir des habitats à loyer modéré? Quel lien doit-il entretenir avec la ville pour en faire un espace ouvert? Quel est le rôle de l’écoquartier pour développer une ville durable ?
Cet événement a été organisé en partenariat avec le projet sQUAD - Centre de compétences transfrontalier en planification et suivi de quartiers durables, lauréat du programme INTERREG IVA France- Suisse.
Compte rendu
Cette cinquième conférence-débat du cycle de conférences proposé par la plateforme urbaine.ch qui s’est tenu au CIFOM au Locle a abordé le thème des écoquartiers en confrontant des expériences suisses, mais aussi françaises.
Monsieur Cédric Dupraz, conseiller communal en Ville du Locle en charge de l’urbanisme, de l’environnement, de la mobilité et des affaires sociales, a entamé la soirée par la présentation de l’ambition d’urbaine.ch d’obtenir une reconnaissance romande, voire nationale afin de diffuser plus largement les projets novateurs en matière d'urbanisme durable développés en Suisse.
Olivier Morand, chef du service de l’urbanisme, des travaux publics et de l’énergie de la Ville de Meyrin est ensuite venu présenter au public le projet Les Vergers. Ce dernier, dont la livraison est attendue à l’horizon 2018, verra le jour à proximité de la cité. Débuté en 2003 avec les premières études d’aménagement, ce projet, qui prend place dans une ville de 21 500 habitants pour 25 000 emplois et de longue haleine, a nécessité une importante mobilisation en terme de ressources humaines. Monsieur Morand en a présenté les acteurs et étapes successives, détaillées dans la présentation power point disponible en pièce jointe. Le quartier, composé de trois entités composées d’immeubles de gabarits différents afin de s’insérer au mieux dans le paysage existant, implique deux coopératives et un propriétaire privé sur des terrains dont la moitié appartient à la commune. Les aménagements de surface ont été élaborés sur base d’un concours international tandis qu’une démarche participative réunissant futurs habitants et habitants actuels à pour objectif de définir le cadre de vie et l’animation des espaces publics et du quartier en général.
L’accent est mis sur une qualité de vie élevée (priorité aux piétons, concept énergétique innovant, charte d’écoquartier) avec une mixité économique, sociale et générationnelle assurant l’animation du quartier pour attirer des populations autrefois rebutées par la réputation de Meyrin d’être sous les avions. Cette stratégie a payé, puisque la demande en logement dans le futur écoquartier est supérieure à l’offre. Malgré cela, les loyers ont pu être maintenu plus bas et stables que ceux du marché genevois.
Monsieur Morand a ajouté que le lien que l’écoquartier doit entretenir avec la ville doit être équilibré avec l’objectif d’aller vers une « éco-ville » et éviter les réactions hostiles.
Olivier Morand a enfin noté que le terme parfois critiqué d’« écoquartier » a permis de fédérer et stimuler les acteurs en vue de développer des idées innovantes.
La soirée s’est poursuivie par une table-ronde. Thierry Cortes, habitant du quartier Les Malpierres, a signalé qu’il ne ressentait aucune contrainte particulière liée au fait d’habiter dans un écoquartier et a surtout choisit d’y vivre pour les hautes performances énergétiques offerte par les habitations. Jean-Marie Cramatte, architecte communal de la Ville du Locle, rejoint par les autres intervenants, a souligné l’importance de l’existence d’opportunités foncières et de la maîtrise du sol pour le développement d’écoquartiers. En Ville du Locle, les réserves foncières potentielles sont relativement petites (1 à 3 hectares) et la nouvelle Loi sur l’aménagement du territoire (LAT) implique de travailler sur des friches. Attirer des gens est un enjeu crucial puisque le taux de vacance est élevé et un tel quartier impose des fonctions aux habitants qu’ils doivent s’approprier afin de limiter les problèmes d’usage. De plus, ainsi que l’avait mentionné Monsieur Morand, l’architecte communal a rappelé qu’il faut éviter de créer des îlots rejetant les nuisances à l’extérieur et créant une gentrification chassant les populations plus modestes. Gilles Desthieux, chargée de cours à HEPIA et ingénieur en environnement, a été dans le même sens en affirmant que l’enjeu est véritablement celui de créer des villes durables.
Collaboratrice scientifique EPFL, ENAC, IA et LAST, Sophie Lufkin est revenu sur le terme d’écoquartier en suggérant d’utiliser celui de quartier durable. En effet, au même titre que les critères écologiques, les aspects socio-culturels et énergétiques sont des éléments primordiaux de ce type de quartier. Ces aspects sont :
- la densité,
- la mixité,
- la mobilité,
- la maîtrise des coûts,
- le bien-être et le confort,
- la convivialité,
- la qualité architecturale,
- la démarche participative.
Monsieur Desthieux a appuyé ces propos en rajoutant que la gouvernance et les processus de développement des écoquartiers sont aussi importants que leurs performances. Madame Lufkin a par ailleurs attiré l’attention sur la difficulté d’évaluer ces écoquartiers dans la durée étant donné l’absence de recul actuelle.
Invitée dans le cadre du projet sQUAD, Marie-Christine Binoux Remy a apporter un éclairage différent en partageant son expérience de chef de projet planification et stratégie urbaine – développement durable du Pays de Montbéliard Agglomération, en France. Tout comme au Locle, le Pays de Montbéliard a une pression foncière légère et un problème d’attractivité. Les friches industrielles et le gisement foncier sont nombreux mais le coût des terrains est élevé du fait de leur pollution et de l’absence d’infrastructures existantes. Si l’écoquartier « à la française », dont les objectifs sont déterminés par les élus, a l’ambition de traiter des thématiques écologiques, économiques et sociales, ce dernier aspect tend à primer dans le cas de Montbéliard de part une importante population aux moyens financiers limités. Enfin, les habitants présents sont impliqués tout au long du processus afin de limiter les recours.
Pour conclure cette soirée, Olivier Morand à partagé sa conviction que le Locle possède le potentiel d’être une éco-ville et peut pour cela miser sur son passé et les valeurs liées à l’utopie hygiéniste qui ont été à l’origine de son développement.
La soirée en image (© Alexandre Dell'Olivo)
VIDEOS
Olivier Morand - Les Vergers à Meyrin Partie 1 - Les vergers à Meyrin Partie 2 et Présentation
Interventions de Thierry Cortes, Gilles Destieux, Jean-Marie Cramatte et Cédric Dupraz
Ecoquartiers au Locle et à Meyrin
Coopératives de logement - 27 mars 2014
Une réponse à la crise du logement?
Théo Huguenin-Elie, Conseiller communal en charge de l'urbanisme, des bâtiments et des relations extérieures, Ville de la Chaux-de-Fonds
Conférence
Nicole Decker, Cheffe de l'Office du logement, Canton de Neuchâtel
Pascal Magnin, Secrétaire général de l'association romande des maîtres d'ouvrages d'utilité publique (ARMOUP)
Pascal Magnin, Secrétaire général de l'association romande des maîtres d'ouvrages d'utilité publique (ARMOUP)
Yanick Stauffer, Délégué au marketing urbain / commerce et immobilier de la Ville de la Chaux-de-Fonds
Laurent Carminati, Directeur de Gerimmo
Patrice Pasquier, Directeur de Naef immobilier Neuchâtel
La coopérative de logement est une forme d’habitat entre la location et la propriété. Dans un contexte de conjoncture immobilière difficile, son but est de fournir des logements à loyers modérés à ses membres-coopérateurs. La coopérative est propriétaire de l’immeuble et les coopérateurs (habitants) sont locataires de la coopérative mais participent activement aux décisions concernant l’ensemble de l’immeuble. Ainsi, il s’agit d’une forme d’habitat qui favorise l’échange, la solidarité et le partage des responsabilités entre les habitants. Mais est-ce une réponse suffisante face à la crise croissante du logement ? Quelles sont les opportunités dans le canton de Neuchâtel ?
Compte rendu
Cette quatrième conférence-débat du cycle de conférences proposé par la plateforme urbaine.ch qui s’est tenu au Club 44 à La Chaux-de-Fonds a abordé le thème des coopératives de logement.
Après une introduction de Monsieur Théo Huguenin-Elie, conseiller communal de La Chaux-de-Fonds, Madame Nicole Decker, cheffe de l’Office cantonal du logement, et Monsieur Pascal Magnin, Secrétaire général de l’association romande des maîtres d’ouvrages d’utilité publique, et ancien chef de l’Office cantonal du logement, ont présenté leurs visions et leurs projets.
S’ils ont reconnu que les coopératives d’habitation ne sont pas une réponse suffisante à la crise croissante du logement, ils ont souligné leurs contributions.
En effet, la pénurie de logement touche cinq des six districts du canton avec moins de 1.5% de logements vacants, dont La Chaux-de-Fonds. Par ailleurs, certains facteurs viennent aggraver la situation présente. Le premier facteur mentionné par Madame Nicole Decker et Monsieur Pascal Magnin est le vieillissement de la population (les seniors, avec les ménages défavorisés, trouvent le plus difficilement un logement adapté). Les recompositions familiales avec les changements d’habitations, les parents restés seuls dans de grands logements et les deuxièmes logements en ville contribuent également au problème. Les hausses de loyer liées aux rénovations, les directives de la Confédération concernant le IIème pilier et la fracture sociale qui se creuse rendent les loyers trop élevés pour une partie de la population sans oublier que les subventions au logement vont arriver à échéance. Enfin, d’autres éléments tels la hausse des personnes aux poursuites, les revenus AI non saisissables ou l’immigration viennent renforcer la problématique.
Ainsi, la politique du logement du canton de Neuchâtel s’est fixé comme principal objectif d’augmenter puis de maintenir le nombre de logements à loyer modéré par rapport à l’ensemble du marché en s’appuyant notamment sur la création et la rénovation de coopératives d’habitations.
Afin d’atteindre cet objectif, le canton s’est muni d’une nouvelle loi d’aide au logement (LAL2) accompagnée d’aides financières. Cette loi, spécificité du canton de Neuchâtel, encourage la construction et la rénovation de logements ou d'appartements protégés à loyer abordable et satisfaisant au standard MINERGIE ou équivalent par les maîtres d'ouvrage d'utilité publique grâce à cinq outils. Le premier est l’usage du droit de superficie avec gratuité du terrain mis à disposition pendant un minimum de dix ans suivi d’une rente progressive de maximum 5%. Le deuxième est le cautionnement simple jusqu'à concurrence de 30% de l’emprunt total. Le troisième est un prêt garanti par gage immobilier de maximum 20% de l’ensemble des coûts. Le quatrième est l’acquisition de maximum 20% de la valeur totale des parts sociales de la coopérative d'habitation aidée. Le cinquième, valable uniquement dans le cas de rénovations d’immeuble, est la prise en charge pour maximum vingt ans des intérêts du crédit accordé au maître d'ouvrage d'utilité publique.
Cette loi a déjà permis de développer plusieurs coopératives de logement, comme par exemple les Héliotropes, la fondation des Lilas, Le Corbusier ou Arc-En-Ciel et d’autres sont en préparation. L’objectif du canton est d’aboutir à 5% de coopératives d’habitation sur l’ensemble du parc immobilier cantonal.
Pour la deuxième partie de la soirée animée par Monsieur Laurent Bonnard et consacrée au débat avec le public, les orateurs ont été rejoint par Messieurs Laurent Carminati et Patrice Pasquier, tous deux directeurs d’agence immobilière, et Monsieur Yanick Stauffer, Délégué au marketing urbain / commerce et immobilier de la Ville de la Chaux-de-Fonds. Le public s’est interrogé sur le statut de coopérateur, a été éclairé sur la différence existant entre coopérative de logements et d’habitants et a bénéficié de l’expérience des orateurs présents sur le podium ainsi que de participants sur la démarche concrète de développement et de gestion d’une coopérative de logement.Démarches participatives - novembre 2013
Quel rôle pour le citoyen dans les projets urbains?
Olivier Neuhaus, Architecte-urbaniste communal, Ville de Neuchâtel.
Jean-Marc Boerlin, Délégué au centre ville, Ville de Neuchâtel.
Matthias Muller, Membre du comité de l’association de quartier Mail-Maladière.
A l’ère de l’urbanisme durable, l’avis du citoyen en tant qu’usager des espaces urbains est de plus en plus considéré et attendu pour améliorer la qualité de vie urbaine. Mais comment définir ce rôle et que peut-on en attendre ?
Compte rendu
Cette troisième conférence-débat d’urbaine.ch, qui s’est tenue à Neuchâtel pour questionner les démarches participatives, a réuni une septantaine de personnes au Museum d’histoire naturelle.
Monsieur Arni, président du Conseil communal de la Ville de Neuchâtel, a introduit la soirée en posant le cadre théorique de la participation citoyenne, des différentes définitions que l’on peut donner à celle-ci et des degrés de participation que l’on considère en urbanisme. Ainsi il distinguait l’information qui consiste à présenter à un public un projet sans ouvrir de débat ni en attendre de retour ; de la consultation publique où l’on sonde l’avis des citoyens sur un projet ; à la concertation où les citoyens ont une force de proposition pour la construction du projet.
Monsieur Philippe Carrard, urbaniste communal de la Ville de la Chaux-de-Fonds a présenté un exemple réussi de participation citoyenne qui a eu lieu pour le réaménagement de la place de la gare à la Chaux-de-Fonds.
Depuis la fin du XIXème siècle la place de la gare de la Chaux-de-Fonds a constamment évolué au grès de l’essor industriel et démographique, et de ses crises, mais aussi sur un siècle marqué par l’explosion du trafic individuel motorisé. Ces éléments ont eu pour conséquence une évolution constante et parfois chaotique de cette importante porte d’entrée de la ville. Les réflexions lancées depuis les années 70 n'ayant jamais permis d'aboutir à un consensus, les autorités communales ont décidé de lancer une démarche de concertation en 2007.
Lors d'ateliers menés en 2008 – 2009 avec les différents usagers et riverains de la Place de la Gare ainsi que les groupes d'intérêts concernés, les atouts et les faiblesses de la Place de la Gare de La Chaux-de-Fonds ont été évoqués par les acteurs locaux. Au terme de ces ateliers, les participants ont défini des idées-forces pour le réaménagement de la Place de la Gare.
C'est sur la base de ces premiers ateliers – et donc des ressentis et des propositions des acteurs consultés – qu'un bureau spécialisé a été mandaté afin de clarifier les espaces attribués à chacun des modes de transports : piétons, cyclistes, transports publics et voitures individuelles. Au printemps 2010, les conclusions de cette étude ont fait l'objet d'une série de présentations publiques où les éléments évoqués ont reçu un accueil favorable qui a permis de finaliser les grandes options d'aménagement de la Place. Les questions pertinentes soulevées à ce stade ont à leur tour alimenté les étapes suivantes du processus.
Sur la base de ces grandes options, le Conseil communal a choisi d'ouvrir encore la réflexion autour du projet et a mis sur pied à cet effet un concours d'architecture pour le réaménagement de la Place de la Gare. Les résultats du concours ont donné lieu à une présentation aux membres du Conseil général le 8 février 2011 et, par la suite, à une exposition publique des projets.
Suite à l'approbation du crédit d'étude par le Conseil Général le 27 avril 2011, la phase de consolidation et de consultation autour du projet a été menée par les services communaux entre le printemps 2011 et le mois janvier 2012.
Entre mi-novembre 2011 et mi-janvier 2012, des rencontres et séances publiques ont été tenues à un rythme soutenu afin d'informer différents groupes-cibles et d'intégrer au projet, dans la mesure du possible, les remarques pertinentes qui contribuent à l'amélioration de ses qualités.
Finalement, la consultation a été ouverte début janvier 2012 à toute la population chaux-de-fonnière qui a été invitée à participer au cycle de présentations publiques du projet, à visiter l'exposition mise sur pied ainsi qu'à consulter le site internet dédié au projet, avec la possibilité de poser des questions ou de formuler des remarques au sujet du nouvel aménagement.
Le Conseil général a octroyé, à l'unanimité, le crédit de construction de la place de la gare en mars 2012 (projet devisé à CHF 19.6 millions de francs) et les premiers travaux préparatoires ont eu lieu en 2013. Le réaménagement à proprement parlé se déroulera entre 2014 et 2016. Là aussi, dans cette phase de travaux, une attention particulière sera faite dans la communication afin d'expliquer aux différents usagers la teneur et le phasage des travaux.
Début 2012, la consultation est ouverte à l'ensemble de la population à l'occasion d'une exposition publique et de la mise en ligne d'un site internet. Le projet est largement communiqué. Le réaménagement de la Place de la Gare est donc un projet qui a pris en compte, de la manière la plus exhaustive possible, la diversité des opinions. Au total, le processus complet n'a pris que quatre ans alors que les premières réflexions sur le réaménagement du site avaient engendré de vives et interminables discussions par le passé.
La deuxième partie de soirée, consacrée aux débats, a permis de soulever des questions importantes sur les enjeux de la participation citoyenne. Ainsi vous pourrez suivre dans les vidéos suivantes l’intégralité des discussions. Les thématiques abordées ont été les suivantes: Expertise des citoyens versus expertises des techniciens; Sensibilisation des différents acteurs et apprentissage du travail ensemble, Vision urbanistique à long terme versus vision par projets à court terme.
Mobilité - juin 2013
Route de contournement, quel impact sur le centre-ville?
Nathalie Luyet, directrice des missions opérationnelles, Etat de Genève, ancienne architecte communale et cheffe du service de l'édilité de la Ville de Sion.
Jean-Marie Cramatte, architecte communal, Ville du Locle.
Bernard Chételat, président, section Jura neuchâtelois du TCS.
Yves-Alain Meister, chef de l’Office des routes cantonales, Canton de Neuchâtel.
Modérateur: Laurent Bonnard, journaliste.
Permettre aux gens de circuler aisément dans la ville est une condition essentielle du fonctionnement urbain. En effet, la ville concentre des richesses matérielles et immatérielles qui doivent être accessibles. Au demeurant, les villes subissant une circulation routière importante rencontrent des problèmes de congestion dans leur centre, générant pollution de l'air, nuisances sonores et stress ambiant. La régulation de ce trafic s'impose comme un enjeu central de la ville.
Comment réussir à déplacer le transit routier hors des centres-villes et ainsi permettre aux habitants de se réapproprier les rues et les places, de moins souffrir des nuisances sonores et de la pollution de l'air. La route de contournement est un moyen adapté pour y répondre mais uniquement si elle est accompagnée de mesures de limitation du trafic routier au centre-ville. En effet, l'expérience a démontré que, sans la mise en place de ces mesures, la diminution du passage en ville est faible car la fréquentation est vite remplacée par d'autres usagers.
La Conférence-débat sera suivie d'un apéritif offert.
Compte rendu
Cette conférence-débat était la deuxième organisée cette année dans le cycle de conférences proposé par la plateforme urbaine.ch. Une septantaine de personnes est venue écouter la conférence et participer à la table ronde.La conférence a permis de mettre en avant les mesures d’accompagnements prévues lors de la construction d’une route de contournement. Quelles sont les opportunités de réaménagement pour limiter le trafic routier en centre-ville et gagner de l’espace au profit des piétons et des usagers des transports publics ?
En première partie de soirée, Mme Luyet a présenté les réaménagements qu’elle a pilotés en ville de Sion. Ils avaient pour but de rendre l’espace public aux habitants en transformant des espaces réservés à l’automobile (rues, places de parcs, etc.) en zones de rencontres ou en zones piétonnes. Au fur-et-à-mesure de l’avancée des projets, la situation s’est renversée. A la place d’oppositions, une demande pour davantage d’initiatives de la sorte a émergée. C’est ainsi que le centre ville de Sion s’est transformé d’un lieu où la voiture était le maître en un centre ville agréable qui a vu la population prendre possession des terrasses, parcs et autres zones de délassement. Plus que des mesures d’accompagnement pour limiter le trafic routier en centre ville, ces mesures contribuent à augmenter la qualité de vie des habitants et l’attractivité de la ville pour les touristes.
Durant la deuxième partie de soirée, consacrée à une table ronde, les participants ont pu partager leurs envies et poser des questions aux spécialistes. Il a été question, comme lors de la conférence-débat précédente, de l’importance de la participation citoyenne lors de projets d’urbanisme. Sans celle-ci, un projet peut être voué à l’échec et ne pas répondre aux attentes citoyennes. Les citoyens ont aussi fait état de leurs peurs et agacements face au lourd trafic traversant la ville du Locle aux heures de pointes. Certains des spécialistes ont proposé des solutions innovantes afin de maitriser les flux automobiles. La nécessité de requalifier les chaussées pour réconcilier le trafic avec la vie quotidienne et la quiétude des quartiers a été avancée en prenant exemples sur les villes de Viège et de Köniz. Ils ont permis de montrer qu’il est possible d’améliorer la situation et de rendre un centre ville agréable à vivre tout en permettant la gestion du trafic routier, même en l’absence d’une route de contournement. Au final, tous les spécialistes s’accordaient sur un point, pour être efficace, une route de contournement doit s’accompagner de mesures d’accompagnements tels que le développement des transports publics, des aménagements pour la mobilité douce ou encore de permettre un changement des comportements de mobilité.
La soirée en photo (© Alexandre Dell'Olivo)
Friches urbaines - 2013
Comment utiliser judicieusement nos friches urbaines ?
Théo Huguenin-Elie, Conseiller communal, La Chaux-de-Fonds
Conférence
Olivier Neuhaus, architecte-urbaniste communal, Ville de Neuchâtel.
Marco Ribeiro, architecte-urbaniste au service de l'urbanisme, Ville de Lausanne.
Pascal Magnin, secrétaire général, Association romande des maîtres d'ouvrage d'utilité publique.
Denis Clerc, arcitecte communal, Ville de la Chaux-de-Fonds
Philippe Carrard, urbaniste communal, Ville de la Chaux-de-Fonds.
Modération : Laurent Bonnard
Les friches urbaines – principalement d'anciennes zones industrielles désaffectées – représentent un potentiel de surfaces disponibles pour le développement dynamique des villes en leur centre. Leur reconversion permet de lutter contre l'étalement urbain et est une véritable opportunité de reconstruction de la ville sur elle-même.
Compte rendu
La première soirée de conférence-débat organisée sur le thème des friches urbaines a réuni une soixantaine de personnes le 13 mars à la Chaux-de-Fonds, dont deux classes de deuxième année du lycée Blaise-Cendrars.
La rencontre a permis de débroussailler l’univers de nos friches urbaines en abordant les potentialités de développement pour nos villes.
La première heure consacrée aux présentations de M. Neuhaus et M. Ribeiro a mis en lumière les effets escomptés des projets de requalification poursuivis dans les deux villes de Neuchâtel et Lausanne.
Le quartier Ecoparc à Neuchâtel est un exemple de partenariat public-privé, réunissant les propriétaires de la friche, la Ville et le canton autours d’une vision commune. Ensemble et en près de 20 ans, ils ont concrétisé un quartier multifonctionnel au cœur de la ville, tout en respectant des hauts standards de qualité architecturale, énergétique et de confort.
Les exemples lausannois ont mis en perspective les relations entre culture alternative et développement urbanistique. En effet, les « squatteurs alternatifs » ont contribué à améliorer l’image de certains quartiers désaffectés par leurs activités culturelles et s’en sont retrouvés chassés une fois la requalification amorcée.
La deuxième heure consacrée au débat a insisté sur l’important rôle des habitants et des usagers pour construire la ville de demain. Dans cette ville pensée par ses habitants, l’architecte communal prend la casquette de metteur en scène de la vie quotidienne. Les participants ont exprimé des craintes concernant l’accessibilité pour tous à ces nouveaux quartiers. Dès lors, il a été souligné l’importance de la maitrise foncière par les collectivités ou via des partenariats publics-privé pour assurer une place aux loyers modérés et éviter les effets pervers de la gentrification.